Tout est sous contrôle


Sérigraphie sur pages de journaux, format 32 x 47 cm, série en cours depuis 2008.

La série Tout est sous contrôle joue sur les mots, ironise, déplore.

Le procédé consiste à sérigraphier une silhouette noire sur des pages de journaux, créant autant de sens que d’affiches.
Chaque sérigraphie aborde et questionne un thème qui lui est propre : écologie, santé, politique intérieure et internationale, faits divers, etc. 

Initiée en 2008, cette série a été reprise en 2020, parce qu’elle avait toujours son mot à dire. Elle se complète aujourd’hui plus ponctuellement, venant marquer les événements et sujets du moment. Tout est sous contrôle place le projecteur sur un temps donné, mais s'expose dans sa série.

Mises bout à bout, ces sérigraphies retracent de manière entêtante plusieurs années d’actualités avec force et cynisme. On y lit leurs impasses, leurs espoirs, leurs crises, leurs répétitions.


/ Sérigraphies collées dans les rues de Montreuil en 2008.
/ Exposition
Bouquet final, Galerie 3.1, Conseil départemental, Toulouse, 2023.
/ Exposition personnelle dans le cadre du festival
Rien à voir !, Monestiés, 2023.


Tags:
serigraphy
drawing, public art





Paix dans l’monde


Tampon bleu sur coupure de journal, formats variables, série en cours depuis 2009.

Paix dans l’monde est né du plaisir du détournement, de la surprise de voir une photo changer de sens en y apposant un simple tampon.

Les images qui naissent de cette action sont légères pour certaines, drôles, poétiques, ironiques et parfois graves.

Une partie de ces images a été initialement disséminée dans des livres de bibliothèques, en résonance avec leur titre, entre 2009 et 2010.

C’est leur mode d’exposition qui permet de les lier et d'en faire une lecture plus globale. Présentée sous forme de nuages d’idées, la série emporte dans une ritournelle étourdissante qui lui donne ainsi une teneur plus universelle et bien plus politique.


/ Exposition
Expression, image, liberté, Maison du jeune citoyen, Schiltigheim (Alsace), 2017.
/ Exposition personnelle dans le cadre du festival Rien à voir !, Monestiés (Tarn), 2023


Tags:
public art, work in progress




Pourquoi quelque-chose plutôt que rien


Installation sur le chantier de la ZAC d'Ivry-sur-Seine, tirages de plan, 2011.
Avec les artistes et graphistes Maud Dubief, Éléonore Hérissé et Marion Kueny.


Récit-témoin issu d'une résidence collective, sur invitation de Stefan Shankland (projet Trans 305), au cœur du chantier de la ZAC d’ Ivry-sur-Seine.

Entourés de la construction de l’annexe du ministère des finances, des ruines et des containers des ouvriers, les artistes ont, cinq jours durant, minutieusement consigné chaque action sur le chantier, dans un récit-témoin.

Peu à peu, la projection personnelle de chacune a pris le pas sur l’observation méthodique. La réalité devient fiction.

Ce récit-témoin est restitué à ses "personnages" par l’affichage d’extraits sur les palissades du chantier. Il est retranscrit dans son intégralité en format livre de poche.



Les Paroles au clou


Photocopie recto-verso, 7,5 x 42 cm, 2010. Installation : sangles, crochets.

Les Paroles au clou interviennent sur le trajet de celui qui porte attention. Elles sont suspendues à un arbre ou à du mobilier urbain. Elles n’agressent pas l’oeil, ne crient pas, ne martèlent pas. Elles n’imposent pas. Elles proposent à qui le souhaite de s'emparer d'éléments de réflexion sur un sujet donné. Les verbatims au recto présentent une première approche, tandis qu’au verso des textes plus approfondis invitent à aller plus loin.

Les Paroles au clou #06 ont été développées et diffusées dans les rues de Tulles, dans le cadre de la Décade Cinéma et Société « Le féminisme est-il un mauvais genre ? », organisée par l'association Peuple et Culture, en 2010.

Cette intervention a été concomitante avec celles de Marion Kueny, Maud Dubief, Éléonore Hérissé, Sophie Blum et Virginie Laurent. Elles ont regroupé des collages et accrochages d'affiches et de paroles.






© Anne Desrivières - Running on Cargo